Laurent Brisset

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La 1ère fois que j’ai entendu parlé de la leucémie fut en janvier 2018 suite à une lettre de l’EFS (après un don du sang) m’indiquant d’aller voir mon médecin traitant. Mon médecin me dit qu’il y avait une suspicion de leucémie chronique mais qu’on pouvait vivre avec sans problème. Il n’a pas cherché à aller plus loin donc je lui ai fait confiance.

Durant le printemps 2018, je fis un treck au Népal qui se passa bien même si je ne me sentais pas au top. A l’automne 2018, des symptômes apparurent (fatigue, essoufflement…) qui ressemblaient à ceux d’une maladie du vers que j’aurais pu ramener du Népal (je ne pensais pas du tout à la leucémie). En allant aux maladies infectieuses au CHU d’Angers, les docteurs m’ont donné un traitement qui n’a pas eu d’effet. En rappelant l’alerte de l’EFS de début d’année, ils me firent un myélogramme qui confirma une leucémie myéloïde chronique.

En décembre 2018, je commençais un traitement qui devait stabiliser la maladie.

Etant un sportif régulier (ancien marathonien), la période fut difficile avec des difficultés à faire du sport.

En avril 2019, les douleurs osseuses devenaient insoutenables malgré le traitement. Je suis entré au CHU d’Angers, unité Harvey, maladie du sang en mai 2019 en raison d’une mutation d’un de mes gênes qui me fit passer en leucémie myéloïde aiguë.

Durant mon séjour au CHU d’Angers de mai à fin novembre 2019, l’équipe médicale fut d’un soutien et d’un professionnalisme total. Les 3 chimiothérapies ont permis de faire un « reset » (comme disent les médecins) au niveau de mon corps dont les muscles et de préparer ma greffe de moelle osseuse le 4 novembre 2019.

Connaissant mon historique et mon goût pour le sport, les docteurs m’encourageaient à m’inscrire aux championnats des Transplantés. De plus, cela me donnait un objectif pour m’entrainer en progressant.

Je n’ai pu recommencer à courir et nager qu’en septembre 2020. Je ne pouvais que marcher avant étant donné mes faiblesses musculaires et au niveau des tendons. En recommençant à courir, je ne pouvais parcourir que 300 mètres puis je marchais.

Je n’aurais pas pu participer plus tôt aux épreuves de TRANS FORME que je voulais faire (athlétisme : 1500m et 5000m et natation ; 25, 50 et 100m brasse) car je voulais avoir les moyens de me battre correctement lors des épreuves.

Même si je n’ai pas pu arriver au top aux jeux nationaux de Narbonne en raison d’une tendinite au tendon d’Achille depuis avril 2022, je tenais à honorer mon engagement et faire un retour positif à mes soignants pour qu’ils voient de façon concrète le résultat de leur travail.

Les jeux de Narbonne ont été l’occasion de retrouver la sensation de se dépasser dans un contexte chaleureux et de bienveillance.

Le sport a contribué positivement à résister et mieux récupérer de la maladie. Ses bienfaits s’en ressentent moralement et aident à passer le cap de la maladie avec un but à atteindre et penser aux petits plaisirs du quotidien que l’on a tendance à mésestimer quand tout va bien.

J’ai pu voir ma progression physique en partant de zéro et apprécier le chemin parcouru qui ressemble aux montagnes Népalaises.

Lorsque j’aurais stabiliser ma situation physique et que j’aurais un niveau physique suffisant, pourquoi pas envisager de nouveaux treck ou des jeux européens ou mondiaux ?

L’équipe médicale m’a donné un avenir et le sport l’améliore.

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