Alain FOSSARD

 

Je suis né, voilà 67 années aujourd'hui, en Normandie, dans une famille d'agriculteurs qui a migré en Dordogne à la fin des années 50. Brevet de technicien agricole en poche et service militaire accompli, je me suis installé agriculteur à mon tour, avec mon épouse à côté de chez mes parents, et ma destinée devait être toute tracée ... Mais c'était sans compter sur les accidents de la vie, cependant pour lesquels, je n'ai pas le droit de me plaindre, à la vue de mon état de santé, aujourd'hui.

J'ai vu mon père souffrir le martyr, à cause de coliques néphrétiques, j'avais un peu plus de la trentaine  et lui la soixantaine ... Ces douleurs étaient accompagnées de bien d’autres troubles, jusqu'à la découverte.... enfin ! d'une insuffisance rénale grave, nécessitant le recours à la dialyse. La polykystose rénale était mise à jour, ainsi que pour ses quatre sœurs qui habitaient toujours en Normandie. Rétrospectivement, j'apprenais que son père était décédé très jeune d'une crise d’urémie, sans connaître à l'époque les causes du mal. Mon père et ses sœurs ont eu onze enfants et parmi cette génération, huit ont hérité de la maladie. Nous  avons, tous les huit été greffés, à Rennes, Limoges et Bordeaux et malheureusement deux d'entre nous ont quitté ce monde.

La polykystose est toujours, bien sûr, très répandue dans notre famille, les onze cousins germains ont eu de nombreux enfants, même si miraculeusement les deux miens ont échappé à la transmission de la maladie.

Lionel MAURICE

Tombé gravement malade fin 2015, la greffe était mon seul moyen pour continuer à vivre. Je fus greffé, à Strasbourg en 2016, 5 semaines après mon inscription sur la liste d’attente. Lors d’une de mes nombreuses visites à l’hôpital j’ai vu une affiche pour les Jeux Nationaux des Transplantés & Dialysés dans la salle d’attente : comme j’ai toujours aimé le sport, je me suis dit que c’était un bon moment pour se remettre en forme après un an inactivité. Me voilà engagé pour mes premiers Jeux Nationaux en 2018 !

Mon premier ressenti lors de ces Jeux qui se déroulaient à Boulogne sur Mer, c’était un accueil chaleureux, une intégration rapide grâce à une ambiance familiale. Tout le monde s'entraide et s’encourage, c’était vraiment génial.

Ludovic BEL

En 1995, alors que je n’ai pas encore 19 ans, on me diagnostique, par hasard, une insuffisance rénale. Je suis suivi à l’hôpital de Besançon. Durant 14 ans, nous surveillons l’évolution de la maladie et à partir de 2009, mon état s’aggrave. Je passe au stade insuffisance rénale sévère et les médecins me parlent de dialyse et de transplantation. Lorsque nous avions pris connaissance de ma maladie, mon père m’avait promis que s’il y avait une possibilité de me faire un don d’un de ses reins, il le ferait. Ce ne fut pas une décision facile pour moi d’accepter ce greffon, car j’avais peur qu’il lui arrive quelque chose durant l’intervention. J’ai finalement accepté son geste et aujourd’hui je ne regrette pas mon choix.

Rémi BLAMPAIN

Je suis né le 17 septembre 1981 avec une insuffisance rénale. Après 5 opérations avant mes 5 ans et une néphrectomie, nous avons pu stabiliser mon état. 

J’ai grandi normalement avec une surveillance annuelle à l’hôpital de Boulogne-sur-Mer par un pédiatre. Adolescent, j’ai commencé à faire de l’hypertension et par conséquent j’ai commencé un traitement pour cela. A 25 ans je suis tombé malade sans savoir que cela avait un lien avec ma pathologie de naissance, et après un et plusieurs bilans, j’avais la confirmation de mon insuffisance rénale chronique et je commençais donc les dialyses pendant quelques semaines. Après un échec de dialyse péritonéale, j’ai été opéré pour mettre en place une fistule et commencer l’hémodialyse. En tout, 1 an et demi de dialyse. Pendant les traitements ma mère a passé les tests pour être donneur vivant, qui se sont avérés positif et par la suite à notre grand soulagement, nous avons fixé avec le centre de transplantation d’Amiens, la date du 15 avril 2008 pour la greffe rénale. 

Sandrine LAGREE

Je suis une sportive dans l'âme. J'ai fait 24 ans de foot dont plus de 10 ans à haut niveau (national). J'étais aux portes de l'équipe de France quand la maladie arriva : cancer du sang déclaré en 2000. A partir de ce moment, j'ai été dans l'obligation d'arrêter tous les sports de contact dont le foot. Malgré un traitement chimiothérapique jusqu'en 2012 (année de greffe), j'ai continué le sport en compétition dans la pratique du squash. Mon objectif était d'être dans les 100 premières françaises. Fin 2011, j'étais 137ème française, mais le cancer avait évolué sérieusement. La transplantation de Moelle Osseuse et l'ablation de la rate étaient inévitables. La greffe a eu lieu le 14 mars 2012. Le donneur est mon frère Thierry qui est 100 % compatible avec moi (sachant que je n'ai qu'un frère). Il faut savoir qu'une greffe de moelle osseuse est très lourde par tout un protocole en chambre stérile et de lourds traitements de chimiothérapie. 

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